Jouer les maitres-chanteurs est un exercice à haut risque. Les journalistes français Eric Laurent et Catherine Graciet l’ont appris à leurs dépens. Pris en flagrant délit – déclaration signée, conversations enregistrées et rencontres filmées et remise acceptée d’argent à l’appui – de tentative de chantage contre le roi du Maroc Mohammed VI, ils ont été mis en examen ce vendredi 29 Août à Paris pour « chantage et extorsion de fonds ».

Justifications ridicules

Etonnamment, les deux journalistes ont été laissés libres sous contrôle judiciaire. Cette procédure leur permet, toute honte bue, de servir des justifications ridicules autant que maladroites à leurs actes de journalistes dévoyés, doublés de vrais escrocs sans scrupules.

En vérité, Eric Laurent et Catherine Graciet ont été pris la main dans le sac, et l’affaire est d’une clarté absolue. Tel est pris qui croyait prendre. A malin, malin et demi.

Complexes du colon et du colonisé

Cette affaire choquante et lamentable permet de poser un problème plus général qui implique tous ces mercenaires français, toutes spécialités confondues qui écument l’Afrique francophone. Ils sont journalistes, communicants, sorciers blancs, gourous, manipulateurs etc.
Leurs actes trahissent un racisme profond. Ils méprisent les Africains et les considèrent comme des vaches à lait, des tiroirs à fric. Ce sont des héritiers sans complexe des colons d’antan.
Leurs entreprises pernicieuses prospèrent parce que beaucoup de dirigeants africains sont complexés et ont un respect névrotique envers les blancs.

Des parasites polluant l’Afrique

C’est pourquoi le piège qui s’est retourné et refermé sur les journalistes Eric Laurent et Catherine Graciet est une excellente chose afin de démystifier ces parasites qui polluent l’Afrique. La démonstration est ici plein et éclatante.

Maintenant la balle est dans le camp de la justice française qui doit être implacable. Car si cette affaire a fuité. A l’inverse, beaucoup d’autres ont marché et l’on n’en parle par conséquent pas.

Une pratique récurrente, à condamner sévèrement

En réalité la plupart des brûlots publiés contre les leaders africains l’ont été parce que le chantage n’a pas été accepté. Lorsque l’on refuse de payer, on est sali !

Espérons que la descente aux enfers d’Eric Laurent et Catherine Graciet serve de leçon aux apprentis maîtres-chanteurs.