Le prix de l’électricité ne subira aucune augmentation, malgré l’arrêt du gazoduc Maghreb-Europe, décidé unilatéralement par l’Algérie, rassure le ministre délégué chargé des relations avec le parlement et porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.
L’arrêt du gazoduc Maghreb-Europe le 31 octobre n’aura qu’une « incidence minime », a souligné le porte-parole du gouvernement, lors d’un point presse tenu jeudi 4 novembre.
« Deux précisions sont importantes ; d’abord le gaz que nous obtenions grâce à ce gazoduc n’était pas destiné à la consommation des citoyens marocains, il était destiné en partie à la production d’électricité », a expliqué dans un premier temps le ministre notant qu’ « aujourd’hui, il n’y a aucune incidence sur notre production nationale et la preuve est que la production n’est pas à l’arrêt ».
Deuxièmement, « les prix de l’électricité ne subiront aucune augmentation, quelle qu’en soit la nature », a-t-il déclaré.
Des déclarations qui rejoignent celles tenues par l’Office national des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) et l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE). Ces dernières affirment que l’arrêt du gazoduc « n’aura dans l’immédiat qu’un impact insignifiant sur la performance du système électrique national ».
Eu égard à la nature du voisinage du Maroc et en prévision de cette décision, les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer la continuité de l’alimentation du pays en électricité, ont précisé les deux Offices dans un communiqué.
D’autres options, a ajouté la même source, sont en cours d’étude pour des alternatives durables, à moyen et long termes.