Le gouvernement marocain a condamné vigoureusement la persistante campagne médiatique « mensongère, massive et malveillante », évoquant une prétendue infiltration des appareils téléphoniques de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères à travers un logiciel informatique (affaire Pegasus).

Le Maroc a en effet rejeté catégoriquement ces allégations mensongères et infondées, et met au défi leurs colporteurs dont Amnesty International et le consortium  « forbiddenstories », ainsi que leurs soutiens et protégés de « fournir la moindre preuve tangible et matérielle, en appui à leurs récits surréalistes », souligne un communiqué du gouvernement.

Dans ce sens, le Parquet général marocain a annoncé, mercredi 21 juillet, l’ouverture d’une enquête visant les « accusations infondées » selon lesquelles le Maroc a utilisé le logiciel Pegasus de la firme israélienne NSO à des fins d’espionnage.

Dans un communiqué relayé mercredi par l’agence de presse MAP, le Parquet estime en effet que les informations de presse incluent « de graves accusations et allégations » qui « nuisent aux plus hauts intérêts du royaume ». L’objectif de l’enquête est « d’identifier les parties à l’origine de leur publication », a précisé le Parquet.