Les services de renseignement espagnol ont rejeté la théorie selon laquelle le Maroc est impliqué dans le piratage du téléphone du Premier ministre, Pedro Sanchez.
Le Centre national de renseignement espagnol (CNI), a en effet balayé d’un revers de main les accusations contre le Maroc. Ce démenti a été relayé par le site d’information espagnol El Confidencial.
Le CNI a réfuté la théorie selon laquelle le changement de position sur le Sahara serait dû à un chantage au président en l’accusant d’avoir commis des « erreurs » dans l’accueil de Ghali et de faiblesse envers les Etats-Unis.
« Le Centre national de renseignement exclut catégoriquement que le Maroc ait pu extorquer du gouvernement les données volées sur les mobiles piratés », fait savoir le site d’information espagnol.
Un scandale d’espionnage avait éclaté récemment en Espagne. En effet, lors d’une conférence de presse organisée lundi 2 mai dernier, le ministre de la Présidence espagnole, Felix Bolanos, a révélé que les téléphones du président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, et de sa ministre de la Défense, Margarita Robles, ont été mis sur écoute par le logiciel Pegasus.
Selon Felix Bolanos, leurs téléphones ont été sujets à une «écoute illégale et externe » à l’aide de ce logiciel, d’après deux rapports techniques du Centre cryptologique national espagnol, tout en précisant que les précédentes tentatives d’espionnage du téléphone de Pedro Sanchez avaient été signalées en mai 2021, tandis que celles visant Margarita Robles l’avaient été un mois plus tard. « Il n’y a aucune preuve d’une quelconque intrusion après ces dates », avait affirmé Felix Bolanos.
Notons que le Maroc a fait l’objet d’allégations mensongères qui pprétendaient en juillet 2021, sans apporter la moindre preuve, que le logiciel israélien Pegasus a été utilisé par une dizaine d’Etats, dont le Maroc, pour espionner des milliers de politiques, journalistes, avocats et militants des droits de l’homme.