Le Roi Mohammed VI a adressé jeudi une lettre d’invitation au chef de l’État français, dans laquelle il se réjouit « des horizons prometteurs qui se dessinent pour nos deux pays », a précisé la présidence française.
Cette visite sera « l’occasion de conférer à notre partenariat d’exception une vision renouvelée et ambitieuse couvrant plusieurs secteurs stratégiques et tenant compte des priorités de nos deux pays », a ajouté le Souverain selon l’Elysée.
Selon le site Le360, le Roi Mohammed VI se trouve actuellement en France dans le cadre d’une visite privée. Et d’après le site « Africa Intelligence », la présidence française tente d’organiser dans les prochains jours une rencontre avec le souverain marocain. Le site français évoque l’éventualité d’un déjeuner entre le Président français et le Roi.
Précisons que dans une lettre adressée le 31 juillet dernier par le Souverain au Président de la République française, le roi Mohammed VI avait formulé une invitation officielle à Emmanuel Macron.
« Comme cela avait été évoqué lors de Nos précédents échanges, Je serai heureux de Vous recevoir au Maroc dans le cadre d’une Visite d’État dont les dates seront arrêtées par la voie diplomatique », a écrit le Roi.
Dans ce même message, le Souverain se réjouit « tout particulièrement, de la position claire et forte que la France adopte, dans Votre Message, au sujet du Sahara marocain ».
Le message royal était une réponse à une lettre adressée par le Président français au Souverain à l’occasion du 25ème anniversaire de la Fête du Trône et dans laquelle il annonce officiellement au Souverain qu’il « considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine », comme l’indiquait mardi 30 juillet le cabinet royal dans un communiqué.
À cet effet, le président Emmanuel Macron affirme que « pour la France, l’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue. Notre soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 est clair et constant », ajoutant que ce plan « constitue désormais la seule base pour aboutir à une solution politique, juste, durable et négociée, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies ».