L’armée malienne a essuyé de lourdes pertes

Encore des militaires qui tombent sous les balles des jihadistes au Nord Mali !

Cette fois c’est dans la région de Gao où 25 soldats des FAMA (forces armées maliennes) ont perdu la vie suite à une attaque de jihadistes.

Ces derniers ont aussi subi des pertes, mais celles ci ne sont pas précisées. L’évident est que la campagne électorale continue d’être marquée par les coups de boutoir des jihadistes qui n‘en ont cure de la menace du coronavirus.

En effet, avant le premier tour, le chef de l’opposition, Soumaila Cissé avait été enlevé dans la région, à la suite d’une attaque qui a abouti à la mort de son garde du corps. Il est toujours entre les mains de ses ravisseurs, même s’il a été élu, dès le premier tour.

L’assaut qui a tué 25 soldats des FAMA prouve et la détermination des jihadistes et leur volonté de continuer à refuser la présence de l’Etat malien dans le Nord du pays.

Malgré l’ouverture au dialogue préconisé par le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keita et l’arrivée des FAMA à Kidal.

Les jihadistes semblent vouloir lancer un message pendant la campagne électorale du second tour prévu le 19 avril, pour rappeler au régime de Bamako, que le renouvellement du parlement ne suffira pas pour résoudre la crise.

Pourtant, il pourrait y aider carnau vu des premiers résultats, le RPM (rassemblement pour le Mali) du président IBK a fait de bons scores au Nord. Ce qui va faciliter le dialogue si celui-ci était véritablement enclenché.

Cependant les attaques meurtrières contre les soldats ne vont pas dans le sens de l’apaisement indispensable au dialogue.

L’évolution de la situation politique et militaire d’ici le 19 avril permettra de voir si la voie de la concertation est encore pertinente.