Soumeylou Boubeye Maïga, ancien Premier ministre et ancien ministre de la Défense, qui dirige aujourd’hui la coalition Asma-CFP, dit soutenir le processus de transition en cours.
Les Maliens attentent toujours l’installation du Conseil national de transition. Le Mali post-coup d’État s’est doté d’un président et d’un vice-président, d’un Premier ministre et d’un gouvernement. Il ne manque plus que cette future assemblée législative, dont la composition fait polémique, au point qu’un grand nombre d’organisations politiques ou syndicales maliennes refusent d’y siéger, rappelle RFI.
À commencer par le M5-RFP, la coalition qui a mené la contestation populaire contre le président déchu IBK, avant le coup d’État militaire. Ce n’est pas le cas de Soumeylou Boubeye Maïga, président de l’Asma-CFP. S’il ne compte pas y siéger en personne, il aura des représentants au sein du futur Conseil national de transition.
« Chacun est responsable de ses positions. Attendons de voir la composition du CNT pour savoir si l’inclusivité, qui est le souci des uns et des autres, s’y retrouve. L’essentiel est que nous puissions préserver la marche en avant de la transition », déclare Boubeye Maïga à RFI.
Soumeylou Boubeye Maïga n’a jamais caché le soutien qu’il entendait apporter aux auteurs du coup d’État militaire du 18 août, et à la transition qu’ils mettent en place. Une période censée aboutir à l’organisation d’élections législatives et présidentielle crédibles. L’annonce des personnalités retenues pour siéger au CNT continue de se faire attendre. Aucune date n’a été fixée.