La « conférence d’entente nationale » qui avait commencé dans la division avec les boycotts des ex-rebelles et de l’opposition s’est terminée avec des retrouvailles entre toutes les sensibilités politiques.
Les ex-rebelles avaient rejoint les discussions après l’ouverture et l’opposition a attendu la veille de la clôture pour y aller.
La cérémonie de clôture a donc consacré des retrouvailles qui permettent aux organisateurs de sauver l’essentiel.
Les trois commissions qui ont planché sur les thèmes de la paix, de l’unité et de la réconciliation ont présenté des rapports proposant des mesures pour la bonne gouvernance, et le renforcement de la cohésion sociale.
L’« Azawad » a été reconnu comme réalité historique, géographique et culturelle, mais non comme entité politique. Ce qui n’a pas plu aux ex-rebelles qui revendiquent toujours l’indépendance de ce territoire.
À l’heure du bilan, le président Ibrahim Boubacar Keita(IBK) peut se frotter les mains car l’échec annoncé n’a pas eu lieu. Avec bien des soubresauts, la participation de tous les acteurs de premier plan a finalement été obtenue.
C’est un succès politique en demie teinte mais toujours bon à prendre.