Le président malien a décidé de laisser tomber le référendum qu’il voulait imposer aux citoyens. La forte résistance des populations illustrée par une marche impressionnante dans les rues de Bamako a convaincu IBK. Ce dernier est un chef de l’Etat très affaibli qui a d’autres défis redoutables à relever en ce qui concerne la menace terroriste omniprésente.

Le référendum était une diversion et n’avait aucune pertinence politique. La vérité est que IBK est incompétent et sa présidence ne cesse de décevoir alors que son pays est dans une situation très difficile sur tous les plans. Son manque d’autorité et ses frasques ont terni son autorité depuis le début. Et il n’a plus François Hollande comme appui.

Macron s’est engagé à continuer l »engagement français mais pourrait rapidement tourner le dos à ce président impopulaire et inefficace. La reculade du référendum n’annonce rien de bon pour IBK ; les changements de premier ministre qu’il a multiplié ne peuvent résoudre le problème. Car il est lui-même le problème, son manque de leadership, de vision et d’autorité.

Face à une situation catastrophique, il louvoie au lieu de prendre le taureau par les cornes et d’agir. Mais le peut-il ? Certainement aujourd’hui moins encore qu’auparavant.