Le président malien IBK

Par centaines de milliers des citoyens maliens ont envahi les rues de Bamako pour exiger encore et toujours le départ du pouvoir de IBK.

Le Mouvement du 5 juin exige la dissolution du Parlement et la formation d’un nouveau gouvernement dont il nommerait le premier ministre.

Dans la même logique,il demande la dissolution de la cour constitutionnelle qui a « arrangé les résultats » des dernières législatives pour donner une majorité au parti de IBK.

Comble de l’ironie :le nouveau président du Parlement  Timbiné fait des « repêchés miraculés » par la Cour constitutionnelle.

Toute la semaine dernière des tractations ont eu lieu et l’Imam Mahmoud Dicko,leader du M5 a même accepté de rencontrer IBK pour chercher à débloquer la situation.

Mais ce dernier dans un discours en clair-obscur a cherché à noyer le poisson et/ou à gagner du temps par des manœuvres  tordues qui ne passent plus dans un pays  au bord de l’explosion.

Ce qui es grave c’est que IBK ne semble pas comprendre vraiment qu’il a perdu la perdu la partie et qu’il devrait jouer à rester symboliquement au pouvoir jusqu’à la fin de son mandat ou en espérant que le nouveau gouvernement échoue pour qu’il puisse, éventuellement reprendre la main.

Pour l’heure le bras de fer continue et IBK  est de plus en plus acculé car la remise en cause des résultats des législatives  va le dépouiller et  il devra reconnaître qu’il n’a plus les réponses aux questions que se posent les maliens en termes de restauration de l’Etat de Droit,de lutte efficace contre l’insécurité et contre la corruption ,entre maux qui déchirent le pays englué dans une crise multidimensionnelle  depuis 7 ans.

Aujourd’hui pour la troisième fois Bamako a vécu  un tsunami populaire qui en dit sur le niveau de rejet qui s’exprime vis à vis du régime.

IBK doit se dessiller les yeux et  agir dans le sens des demandes légitimes du M5. Le temps des entourloupes est terminé. Il est l’heure du parler et de l’agir vrai. Le vieux IBK est dépassé par les évènements.