L’attitude des colonels maliens -qui s’accrochent au pouvoir, jusqu’à plonger leur pays dans les abimes-est anti- patriotique .

Elle est aux antipodes des valeurs que défendent tous les officiers dignes de ce nom qui ont choisi de défendre l’honneur de leur pays jusqu’au sacrifice suprême.

Goita et ses suiveurs ne sont intéressés que par le pouvoir. Rien d’autre !

Comment justifier leur reniement à la parole « sacrée » d’un officier, eux qui s étaient engagés à organiser des élections démocratiques ,libres et transparentes ,au mois de février 2022,pour transférer le pouvoir aux civils ?

Comment comprendre qu’ils demandent à garder le pouvoir, pendant 5 ans encore, par la force ?

Mais, comment comprendre les opposants des autres pays, qui les soutiennent dans leur choix de piétiner la démocratie ?

La fumisterie politique est signe d’une décadence éthique qui est un cancer pour la démocratie africaine.

Les putschistes maliens  n’ont aucune légitimité et n’ont pas autorité légale pour parler au nom du peuple malien qui ne les a pas élus.

La manipulation des foules qui ont manifesté vendredi,est grossière.

Car si celles-ci étaient outrées et révoltées, elles n’attendraient aucun mot d’ordre pour sortir dans les rues dès que la CEDEAO et l’UEMOA ont décidé d’infliger des sanctions exemplaires au régime putschiste.

Ces sanctions ont pour seul but d’imposer le retour à l’ordre républicain.

Si la CEDEAO acceptait la dictature des militaires maliens, ce serait la fin de la démocratie en Afrique de l’Ouest.

C’est ce qu’il faut savoir et refuser de hurler avec les loups.

Les Etats membres de la CEDEAO savent que les sanctions ont aussi un impact négatif sur l’économie d’autres pays de la région ,mais sont nécessaires ,pour enraciner la démocratie et le règne de l’Etat de droit.

Les coups d’Etat sont bannis et les putschistes mis à l’index ,avant d’être traduits devant la justice.

Goita et ses compagnons ne sont pas des héros, ce sont des apprentis dictateurs et des criminels qui devront répondre de leurs actes : les emprisonnements des autorités de la Transition, comme Bah Ndaw et Moctar Ouane ,la mort de l’homme accusé d’avoir tenté d’assassiner Goita et qui a été abattu, sans procès, la détention de l’ancien Premier ministre ,Boubeye Maiga etc.

Ces putschistes agissent comme des dictateurs et ne respectent rien ,ni personne.

Quel pays démocratique ,en voudrait ? AUCUN !

Les activistes et autres opposants qui leur tressent des lauriers sont des ennemis de la démocratie qu’il faut combattre.

La CEDEAO ne cherche pas à combattre le peuple malien, mais ceux qui le mettent sous tutelle.

Elle est dans son rôle ,car seule l’épreuve de force permettra de vaincre ces colonels de pacotille qui sont une menace pour toute l’Afrique ,assoiffée de paix et de démocratie.