Un soldat de la paix des Nations Unies a été tué dans l’explosion d’une mine alors qu’il patrouillait à Kidal, dans le Nord du Mali, selon le chef de la Mission de l’ONU dans le pays (MINUSMA), El-Ghassim Wane.
“Une terrible nouvelle qui s’ajoute à la longue liste de nos collègues qui ont perdu la vie pendant leur service au Mali”, a déclaré Wane sur Twitter.
Un responsable de la MINUSMA qui s’est entretenu avec l’AFP sous couvert d’anonymat a déclaré que le casque bleu, qui faisait partie d’un contingent guinéen, avait d’abord été blessé puis avait succombé à ses blessures à l’hôpital de la Mission.
On pense que les djihadistes favorisent l’utilisation d’engins explosifs improvisés (EEI) pour organiser des attaques contre les casques bleus de l’ONU, les soldats maliens et les civils.
La MINUSMA a été créée en 2013 après que des groupes terroristes aient pris le contrôle des principales villes du Nord malien un an plus tôt. La Mission a été surnommée l’opération de l’ONU la plus dangereuse au monde alors que les attaques contre les civils et les soldats de la paix continuent d’augmenter.
Selon les chiffres de l’ONU, la MINUSMA a fait plus de 230 morts parmi son personnel civil et en uniforme, tandis que plus de 350 personnes ont été blessées.
Les négociations sur la prolongation du mandat de la MINUSMA par le Conseil de sécurité des Nations unies se poursuivent dans un contexte d’incertitude politique accrue au Mali, qui a connu deux coups d’État militaires, et alors que la sécurité, les droits de l’homme et les conditions humanitaires se détériorent dans tout le pays.