les législatives au Mali (Archives)

Le deuxième tour des législatives maliennes tenu hier a consacré la victoire du parti présidentiel RPM (rassemblement pour le Mali) qui devrait s’adjuger une majorité relative des sièges.

Sur les 147 sièges du Parlement 125 était en jeu lors de ce second tour qui s’est passé, globalement, sans incidents de nature à entacher la crédibilité du scrutin.

Certes, dans le Nord et dans le Centre du pays des personnes n’ont pas pu accomplir leur devoir citoyen, victimes de harcèlements et/ou de sabotages qui ont empêché les opérations de vote.

Dans le reste du pays, les choses se sont bien passées, même si le taux de participation semble faible.

Il était de 37% au premier tour, avec une moyenne plus basse au niveau des centres de vote de la capitale Bamako.

Pour le moment, on attend les chiffres officiels de la commission électorale.

Faits notables ,le président  de l’Assemblée nationale, Isaka Sidibé a été réélu ,haut la main dans son fief de Koulikoro où il a devancé ses adversaires de 4500 voix.

 

Déjà au premier tour ,il avait recueilli 38% des voix, se trouvant ainsi en ballotage favorable.

Son parti le RPM fait la différence dans de nombreuses localités ,même si des rivalités nées des primaires  pourraient lui faire perdre quelques sièges, sans menacer sa majorité relative.

Le système électoral malien ne permet pas à un seul parti de gagner une majorité absolue.

C’est pourquoi  des coalitions sont nécessaires  au niveau de l’Hémicycle.

Il faut aussi souligner un autre fait notable  à savoir la réélection de Karim Keita ,fils du président IBK. C’est un autre  motif de satisfaction pour le RPM.

La nouvelle configuration de l’Assemblée nationale du Mali devrait consacrer la continuité ,avec une majorité toujours fidèle au chef de l’Etat ?IBK et qui lui permettra de gouverner sereinement.

Dans la situation actuelle du pays menacé par le coronavirus et toujours par le terrorisme ,la nouvelle légitimité du Parlement renforce l’ensemble des Institutions républicaines.

Dans leur lutte pour l’enracinement de l’Etat de droit, garant  du libre jeu démocratique.

Maintenant que  la page des législatives  est tournée ,il est urgent  de tout mettre en œuvre pour faire libérer le chef de l’opposition ,Soumaila Cissé qui a été élu dès le premier tour bien qu’ayant été kidnappé auparavant.