Dans un communiqué publié, hier lundi 16 mai, les autorités de transition du Mali affirment avoir déjoué une tentative de coup d’État, dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 mai.

Selon la junte malienne, « un groupuscule d’officiers et de sous-officiers antiprogressistes, soutenus par un État occidental », serait à l’origine de ce coup de force.

Selon les autorités maliennes, l’objectif des « putschistes », qualifiés « d’anti-progressifs » était de « briser la dynamique de la Refondation du Mali ».

La semaine dernière, au moins dix sous-officiers et officiers maliens ont été arrêtés dans le pays, alors que d’autres militaires sont activement recherchés. Le gouvernement a annoncé le renforcement des contrôles aux sorties de la capitale, ainsi qu’aux postes frontaliers, afin de trouver d’autres coupables qui seraient encore en liberté pour les traduire en justice.

Toutefois, dans la capitale, on reste sceptique sur cette tentative de coup d’Etat annoncée par la junte, notamment au sein de la classe politique.

Pour rappel, Il y a presque un an, selon la version officielle, Assimi Goïta, le chef de la junte malienne, avait échappé à une tentative d’assassinat, alors qu’il priait dans une mosquée de Bamako.

Une vidéo de la scène avait d’ailleurs largement circulé sur le Net. Mais depuis, aucune information n’a été donnée sur cette affaire et l’état d’avancement de l’enquête qui avait été ouverte.