Les chefs d’Etat membres de la CEDEAO sont restés fermes vis à vis des mutins qui ont pris le pouvoir à Bamako. Ils exigent qu’un président civil et un premier ministre civil soient nommés pour diriger la transition qui ne doit pas dépasser un an.
Les sanctions prises depuis le début demeurent : frontières fermées et transactions financières suspendues.
La CEDEAO maintient donc une pression maximale contre la junte et l’accule. Celle-ci va devoir décider de se soumettre ou d’affronter frontalement l’organisation sous-régionale qui a le soutien de l’union africaine, de l’ONU et de l’ensemble de la communauté internationale.
Pour le moment les putschistes s’occupent à mener à bien des concertations nationales qui doivent être bouclées le 12, soit 3 jours avant la fin de l’ultimatum fixé par la CEDEAO pour la nomination d’un président civil pour conduire la transition.
La position de la CEDEAO est tranchée, même si elle reconnaît les efforts de la junte qui a accepté de libérer IBK et de lui permettre de quitter le pays pour aller se faire soigner à Abu Dhabi.
Avec la garantie donnée par la CEDEAO qu’il rentrerait au Mali et que son séjour ne pouvait dépasser 3 mois. Ce diktat de la junte pose problème car la durée des soins ne peut être fixée à priori.
Quoiqu’il en soit un bras de fer se noue et le compte à rebours est enclenché pour son dénouement d’ici une semaine.