Mieux tard que jamais, le fils du président IBK, cible des critiques des manifestants qui le présentent comme le symbole du népotisme et de la corruption, a démissionné de son poste de président de la commission de la défense de l’Assemblée nationale. Ce geste sera apprécié des opposants mais ne suffira pas à les calmer. Loin de là !
S’il a pu truster ce poste pendant toute la mandature précédente et défrayé la chronique par ses comportements qui font le buzz, c’est par la faiblesse de son père qui l’a hissé aussi haut et lui a permis d’user et d’abuser des possibilités offertes par le pouvoir.
Son impopularité a été prouvée lors des dernières législatives, où, malgré beaucoup d’argent investi, il n’a pu être réélu qu’au second tour. Ses frasques et ses actions nocives au sein du régime ont laissé des traces indélébiles qu’une démission ne peut effacer.
C’est maintenant le premier ministre Boubou Cissé et le nouveau président non élu du parlement, Timbiné, ami de Karim Keita qui doivent aussi se démettre. Le plus vite sera le mieux ! Il s’agit de donner des preuves irréfutables d’une volonté en acte de répondre aux aspirations populaires légitimes.
A savoir l’avènement d’une Assemblée nationale vraiment élue par les citoyens et la mise sur pied d’un gouvernement d’union nationale authentique qui peut décider de manière souveraine.
IBK ne devrait plus avoir que des pouvoirs très limités jusqu’à la fin de son mandat car il a été coupable d’actes anti-démocratiques pour avoir favorisé et/ou approuvé les manipulations de la cour constitutionnelle pour inverser les résultats des législatives.
Il devrait même de cela devant la haute cour de justice. Les choses commencent à s’accélérer au Mali.Il était temps.