l’ancien président du Nigéria Goodluck Jonathan

Le médiateur de la CEDEAO, GoodLuck Jonathan est sur place dans la capitale malienne où le  président nommé de la transition, Bah Ndaw va prêter serment ce jeudi. Une fois cet acte posé, le nouveau président sera à même de nommer le premier ministre qui doit être un civil sans passé militaire comme l’exige la CEDEAO.

Si tout se passe comme prévu, une levée des sanctions est possible dans les plus brefs délais. Et, il y a urgence car les populations comment à ressentir les effets de ces sanctions qui frappent durement l’économie de pays enclavé.

Sur le plan des transactions financières et des transports notamment aériens le Mali est entrain de souffrir. Les membres de la junte le savent et c’est pourquoi ils cherchent à respecter les exigences de la CEDEAO, tout en jouant pour garder l’essentiel du pouvoir.

Tout laisse croire que Bah Ndaw serait à leurs ordres, mais un tel scénario n’est pas acceptable pour la CEDEAO qui pourrait détourner le regard si le premier ministre choisi offre toutes les garanties de compétence et d’indépendance.

Une fois cette étape franchie, il restera la formation du gouvernement. Le M5 qui est déjà très frustré pourrait ruer dans les brancards si il n’est pas « servi » à la mesure de ses attentes.

La journée de jeudi sera donc décisive même si la formation de l’équipe gouvernementale va aussi constituer un enjeu politique majeur. Jonathan a du pain sur place et 48 heures chrono pour trouver des solutions acceptables avec ses hôtes.