Le Premier ministre de la transition malienne, Choguel Kokalla Maïga, et presque tous les ministres de son gouvernement, figurent parmi les 149 personnalités visées par les sanctions individuelles de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Le colonel Assimi Goïta, président de la transition, ne figure pas sur la liste des personnes visées par ces sanctions de la Cédéao, selon un document officiel de l’organisation régionale cité par l’AFP et RFI, hier mercredi.

Toutefois, la quasi-totalité des membres du gouvernement, en dehors du ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, sont concernés par ces mesures, y compris le Premier ministre Choguel Maïga. Ils sont tousconcernés par linterdiction de voyage et le gel d’avoirs financiers.

Les membres du Conseil national de la Transition, dont le président, sont égalementsur la liste des personnes concernées par ces sanctions. Ils sont, en effet, suspectés« d’empêcher le retour à l’ordre institutionnel ». Ils sont au total, 149 personnalités maliennes visées par ces sanctions.

Toutefois, selon des sources de l’institution sous régionale, la liste des personnes ciblées pourrait changer en fonction de l’évolution de la situation.

Par ailleurs, une liste des proches des personnes sanctionnées seraient en cours d’élaboration, selon les mêmes sources, qui soulignent que pour appliquer ces mesures, le soutien des institutions internationales sera demandé.

Ces décisions avaient été prises lors du sommet de la Cédéao tenu le 7 novembre dernier. Le respect du calendrier était une condition de la Cédéao qui avait levé ses sanctions financières et commerciales contre le Mali, depuis le premier coup d’État d’août 2020.

Le Mali a connu deux coups d’État en un an, qui ont plongé le pays  dans une profonde crise.