La Charte de la transition publiée au journal officiel, ce jour, indique clairement que le vice-président, chargé des questions de sécurité et de défense, n’est pas habilité à assurer la succession du président en cas de vacance du pouvoir.
C’était une exigence fondamentale de la CEDEAO pour lever les sanctions économiques imposées au Mali depuis le coup d‘Etat du 18 août. Maintenant la levée des sanctions devrait être actée assez rapidement. La junte a joué et a compris finalement que ses ruses ne pouvaient prospérer face à la fermeté de la CEDEAO.
Moctar OUANE a maintenant les cartes en main, pour former un gouvernement d’unité et/ou d’union nationale qui va prendre en charge le pays pour 18 mois. L’objectif numéro 1 sera de préparer des élections générales crédibles ,démocratiques et transparentes.
La CEDEAO va accompagner la nouvelle équipe gouvernementale dans sa mission de redressement politique et économique. La communauté internationale, au sens large, en fera de même.