La National Oil Corporation (NOC), appartenant à l’État libyen, a déclaré lundi l’état de force majeure dans le port de Hariga, l’un des plus grands ports pétroliers du pays.
Le CNO a déclaré que l’état de force majeure avait été déclaré à la suite du refus de la Banque centrale de Libye de liquider le budget pétrolier pendant des mois.
L’année dernière, l’ancien gouvernement libyen soutenu par l’ONU a décidé d’allouer 1 048 millions de dinars (230 millions de dollars américains) au CNO.
La suspension des exportations de pétrole au port de Hariga pourrait entraîner des pertes quotidiennes de plus de 118 millions de dinars (26 millions de dollars).
Le manque de budget entraîne des dettes auprès de certaines entreprises du CNO, entraînant une baisse de la production quotidienne de pétrole d’environ 280000 barils par jour, a-t-il déclaré.
Le NOC a demandé au bureau du procureur général de «tenir pour responsables tous ceux qui entravent les opérations du NOC, directement ou indirectement, et de prendre les mesures juridiques nécessaires contre ceux qui tentent de mettre en péril les capacités du pays et de nuire à la seule source de revenus de la Libye», a indiqué le NOC dans un communiqué.