Un second tour va départager Georges Weah et Joseph Boaki. Le premier obtient 39% des voix contre 29% au vice-président sortant.

C’est la conclusion qui s’impose après dépouillement de 95% des bureaux de vote par la commission électorale nationale. Weah qui a gagné dans la majorité des régions du pays y compris à Monrovia-qui concentre 40% de l’électorat, n’a pu atteindre plus de 50% pour plier l’affaire dès le premier tour.

Toutefois, avec son avance considérable, il a toutes les chances de succéder à Mme Johnson-Sirleaf. Sauf si tous ses adversaires se coalisent et arrivent à convaincre tous ceux qui n’ont pas voté pour lui de continuer à lui tourner le dos. Ce scénario catastrophe pour l’ex-footballeur professionnel s’était déjà produit lorsque Weah avait défié Mme Sirleaf-Johnson pour son premier mandat.

Le jeu des alliances dans les jours voire les heures qui suivent vont permettre d’y voir plus clair. Pour Weah, la consécration est proche mais il y a une prolongation à jouer et à gagner.

Le seul unique ballon d’or africain FIFA s’y connaît en matière de match à rejouer ou de prolongation. Il doit encore investir le terrain…électoral.