Finalement l’opposant battu, Raila Odinga a annoncé qu’il allait faire un recours à la Cour Suprême. Il a cependant fait remarquer qu’il avait toujours perdu en s’adressant à la Cour Suprême et que son rival, Kenyatta avait toujours gagné. Mais il consent de s’en remettre aux juges une nouvelle fois.
Il faut saluer ce choix dicté par le bon sens et la peur de devoir aller répondre à la CPI(cour pénale internationale) si jamais il avait appelé à une insurrection populaire qui aurait causé beaucoup de morts.
La déclaration faite à la presse ce jour, après bien des tergiversations, devrait apaiser la situation dans un pays où la tension était palpable avec déjà de nombreuses victimes depuis le jour des élections, le 8 août.
Odinga fait un baroud d’honneur car il sait bien qu’il a perdu le scrutin. Sa théorie d’un piratage informatique ne tient pas la route comme l’ont reconnu tous les observateurs étrangers.
L’unanimité affichée par les observateurs européens et américains enlève toute crédibilité aux allégations du candidat malheureux. On comprend sa déception et son amertume mais les kenyans ont librement choisi UHURU KENYATTA pour un second et dernier mandat de cinq ans.
La Cour Suprême va statuer et il faut souhaiter que Odinga, cette fois-ci, accepte le verdict des urnes et évite de contester encore et encore les décisions de justice.
Une victoire électorale ne se décrète pas. Seuls les électeurs en décident souverainement.