Enorme surprise au Kenya : la cour suprême a invalidé l’élection présidentielle du 8 août en dénonçant des irrégularités dans la transmission des résultats.
Selon la cour suprême, la commission électorale « a échoué, négligé ou refusé » de conduire les élections en accord avec la Constitution.
C’est une douche froide pour les partisans de Uhuru Kenyatta qui étaient convaincus de leur victoire renforcée, en cela par les observateurs internationaux qui ont tous certifié la tenue correcte du scrutin.
Raila Odinga jubile à juste raison. Il a déclaré : « pour la première fois dans l’histoire de la démocratisation de l’Afrique un jugement a été fait par une cour pour dénoncer l’irrégularité de l’élection d’un président ». Il a remercié la cour suprême.
Et dire qu’il a fallu beaucoup de pression pour le pousser à faire un recours légal. Maintenant les kenyans vont retourner aux urnes dans 60 jours. Ce second scrutin sera aussi celui de tous les dangers. Odinga a maintenant l’avantage psychologique mais rien n’est joué.