Alpha Condé ne reculera devant rien pour s’octroyer un troisième mandat. Après avoir imposé une révision constitutionnelle à coups de matraquages policiers, avec des dizaines de morts comptabilisés, il continue avec la distribution des cartes d’électeurs.
Des milliers d’opposants ont été effacés des listes et donc n’auront pas de cartes. Les choses sont plus simples ainsi pour frauder en organisant la non participation des opposants. Le premier subterfuge qui était de gonfler les listes avec des centaines d’électeurs fictifs découverts par les experts de la francophonie qui ont décidé de quitter les lieux, ayant été éventé, le plan B est activé.
Faire disparaître les noms des opposants sur les listes électorales en arguant qu’il y avait des erreurs et que ces « personnes n’étaient pas revenues pour que des corrections soient effectuées ». Donc, on a supprimé les erreurs en supprimant les noms. Facile !
Surtout si on est sûr de jouir d’une impunité garantie par les sbires du régime. Autre grave anomalie constatée, comme par hasard, les localités supposées favorables au régime, ont le plus grand nombre d’électeurs enrôlés.
En réalité il s’agit de la même démarche frauduleuse pour fabriquer une majorité à Alpha Condé. Que les dés soient pipés et l’élection frauduleuse soit jouée d’avance, personne n’en doute. La seule question qui vaille d’être posée est : “que faire pour faire échec au dictateur ?”
Soulever les populations et faire face aux militaires. Le FNDC (front pour la défense de la constitution) a annoncé des manifestations à partir de fin septembre. C’est le bon choix !