Rien ne doit surprendre de la part de Alpha Condé qui fait tout pour arracher une victoire électorale impossible à obtenir de manière démocratique. Aussi, comme lors des législatives boycottées par l’opposition, une fausse mutinerie est annoncée à Kindia(localité distante de 100 kms de Conakry) où un haut gradé militaire du nom de Condé a été abattu dans la nuit du jeudi au vendredi.
Dans la journée a suivi une seconde annonce selon laquelle « tous les mutins sont arrêtés ». Auparavant le quartier de Saloum à Conakry avait été bouclé. Ensuite, plus rien, sauf que l’opposition a suspendu sa campagne électorale, en ce dernier jour autorisé.
C’était l’objectif visé pour que les rares observateurs étrangers et journalistes ne voient pas le déferlement populaire que l’UFDG de Cellou Dalein Diallo allait organiser dans la capitale. Comme cela a été le cas lors des retours au pays du leader du parti et candidat à la présidentielle.
Condé qui est minoritaire et le sait bien, actionne tous les leviers illégaux pour pouvoir commettre sa forfaiture électorale dimanche. En l’absence d’une présence internationale dissuasive, il va aller jusqu’au bout de son coup d’état électoral. Quitte à tuer et à assassiner, comme il l’a toujours fait.
Il ne reculera pas, n’acceptera pas un second tour de tous les dangers. Il va passer en force dès le premier tour. Dalein et ses partisans savent à quoi s’attendre et doivent se préparer au pire. La Guinée est entre les mains d’un dictateur comme c’est malheureusement le cas depuis 62 ans avec Sekou Touré, Lansana Conté et Alpha Condé.
Un vrai soulèvement populaire-que le simulacre de Kindia cherche à prévenir- est le seul moyen pour changer la situation. Alpha Condé, comme tous les dictateurs, est un lâche et si tollé et mobilisation il y a, va fuir. A l’opposition de prendre son courage à deux mains pour déboulonner ce tigre en papier.
Une preuve éclatante que ce qui s’est passé à Kindia est un montage :tous les journalistes étrangers ont constaté que les partisans de Condé ont ignoré cette « information » pour vaquer à leurs occupations militantes. Parce qu’ils ont été bien briefés. Tout simplement. Dimanche, il faut s’attendre à tout, sauf à des élections libres, démocratiques et transparentes.