Encore une fois les opposants guinéens font face à Alpha Condé en rangs dispersés. Ainsi le front pour la défense de la constitution(FNDC) a décidé de mettre à l’écart Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG qui a choisi de se présenter aux élections présidentielles du 18 octobre  contre Alpha Condé. Tout en continuant la lutte pour l’empêcher d’obtenir eu troisième mandat que la constitution ne lui permet pas de briguer.

Dans cette affaire, c’est Dalein qui a raison car le boycott  est une fuite en avant si ceux qui le font n’ont pas les moyens de bloquer le pays  et de faire dérailler le processus électoral. Les expériences passées ont démontré que les opposants guinéens n’ont jamais pu arrêter Condé dans ses actions liberticides et dictatoriales.

Il faut donc combiner les actions de terrain et la bataille électorale pour déboulonner un dictateur qui joue sur les décisions irréfléchies de l’opposition.

L’exemple du l’expérience du Sénégal est éloquent : en 2012 Abdoulaye Wade s’est imposé pour briguer un troisième mandat que la constitution lui interdisait de pouvoir briguer. Macky Sall et les opposants les plus représentatifs se sont alliés pour le battre et ont réussi à le faire. Avec panache ! 

La Guinée et ses opposants qui sont largement majoritaires peuvent adopter la même démarche victorieuse. C’est dans l’unité et la volonté  de faire bloc coûte que coûte  que se mesure le vrai patriotisme de tous ceux qui veulent libérer la Guinée des griffes d’un octogénaire dévoyé.

Les querelles intestines  et les procès en sorcellerie sont une impasse politique. D’ici le 18 octobre, il n’y a qu’un seul et unique objectif a visé :la chute de Alpha Condé, un homme qui est devenu une calamité pour la Guinée.