Les opposants à un troisième mandat du président guinéen Alpha Condé continuent leur mobilisation

La commission électorale nationale indépendante(CENI) ne sait pas ce qu’elle veut : Elle demande à l’OIF de lui envoyer un informaticien pour une mission d’évaluation et de correction du fichier électoral et …annule la mission de l’expert à la veille de son arrivée à Conakry, hier 7 mars.

Cette volteface est une preuve supplémentaire  de la panique qui règne au niveau du régime de Alpha Condé qui ne sait plus quoi faire pour poursuivre sa stratégie qui consiste à truquer les élections législatives couplées au référendum pour ensuite ouvrir la voie à un troisième mandat interdit par la constitution.

Le pot aux roses révélé par l’OIF, à savoir les 2 500 000 faux électeurs se trouvant dans le fichier électoral a mis à nu Condé. Il a été obligé de reculer et de reporter le scrutin du 1 er mars après le refus de l’OIF, de l’union africaine et de la CEDEAO de participer au simulacre.

Depuis, Alpha Condé est dans une impasse qu’aurait pu « résoudre » l’envoi d’un informaticien de l’OIF si ce dernier devait travailler objectivement et nettoyer le fichier électoral des 2 500 000 faux électeurs. Mais alors, le régime ne pourrait plus mener à bien son plan et Condé serait obligé de reporter, encore une fois, les « élections annoncées pour dans deux semaines », donc la semaine prochaine.

Le président guinéen est tombé dans son propre piège et doit reconnaître son échec et en tirer les conséquences. Et surtout abandonner ses tentatives de manipulations pour obtenir un troisième mandat impossible. Il devrait prendre exemple sur Ouattara, son voisin, qui a décidé de ne pas se représenter. Aucune élection valable ne pourra avoir lieu avec ce fichier pollué et faux et reconnu comme tel par toute la communauté internationale.