La Conférence des chefs d’États de la Cédéao, a tenu son 60ème sommet, hier dimanche 12 décembre à Abuja, au Nigeria. La situation en Guinée où les putschistes ont pris le pouvoir depuis le coup du 5 septembre dernier était inscrit à l’ordre du jour. L’institution sous-régionale exige toujours un calendrier pour la tenue d’élections démocratiques en Guinée et a décidé de maintenir ses sanctions contre Conakry.
La situation en Guinée et au Mali a été le sujet essentiel du sommet de la Cédéao, dimanche à Abuja. Les neuf chefs d’États qui ont pris part à cette rencontre ont maintenu leurs exigences à propos de la Guinée, notamment la publication par la junte au pouvoir d’un programme clair en vue de l’organisation prochaine d’élections.
Si le sommet s’est félicité de la libération d’Alpha Condé, gardé par des militaires depuis le coup d’Etat du 5 septembre, qui a été transféré au domicile de son épouse le 29 novembre par la junte, la Cédéao attend toujours des nouvelles autorités guinéennes plus d’indications sur le calendrier électoral.
« Le sommet s’est félicité que l’ancien président de la République, Alpha Condé, ait été libéré. C’est un point que les chefs d’États et de gouvernements ont salué. On attend toujours un chronogramme pour la préparation des élections dans le cadre des six mois qui ont été accordés par le sommet », a, en effet, confié à RFI, Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la Cédéao. Ainsi, a-t-il dit, « les sanctions politiques de suspension et les sanctions ciblées », sont maintenues par la Cédéao, qui souhaite que le président Mamady Doumbouya et son gouvernement accélèrent le processus de la Transition.