Dalein, Sidya, Kouyate, Kourouma et trois autres candidats moins connus vont disputer les suffrages des Guinéens au président sortant Alpha Condé qui brigue un deuxième mandat.

Un deuxième tour inévitable

En ordre dispersé, les opposants font le jeu de Condé. Mais ils seront obligés de faire front commun dans le cas d’un deuxième tour. Ce dernier semble inévitable si le scrutin est libre et transparent.

Des troubles à craindre

Malheureusement, il faut craindre des débordements voire le pire du fait de l’antagonisme exacerbé entre les opposants et le régime et surtout entre Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo, chef de file du principal parti d’opposition pour qui votent massivement les membres de l’ethnie peule. Elle est une composante majeure de la population guinéenne.

Le président Condé, partisan de la méthode forte, n’est pas du genre à organiser des élections pour les perdre.
Il a l’armée avec lui et le sang risque de couler si la communauté internationale ne se mobilise pas en conséquence.