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Le scandaleux scénario prévu depuis le début de cette mascarade électorale a accouché du pourcentage de 59% que le dictateur guinéen s’est octroyé pour mettre un terme à son film de très mauvais goût.

La CENI inféodée à son régime, ethicisée et vassalisée lui a obéi au doigt et à l’œil, même si deux de ses membres ont choisi de claquer la porte pour dénoncer les tripatouillages grotesques qui ont été opérées pour « sortir le résultat désiré ».

Le débat n’est pas moral ;il est politique et doit être résolu par la force qui est elle aussi la vraie mesure des choses dans un régime de dictature. AC l’a dit depuis des mois et constate ,tout simplement, que tout se passe comme annoncé.

Maintenant la balle est dans le camp des opposants qui ont décidé, avec le FNDC(front national de défense de la constitution) d’entamer, dès lundi, des actions de désobéissance civile jusqu’au départ de Alpha Condé du pouvoir.

Il faudrait même commencer aujourd’hui car, face à un tyran, la détermination doit être totale et sans délai.

Alpha Condé joue les « hommes forts », mais c’est un lâche doublé d’un vieillard  physiquement éprouvé. Ses propres partisans vont l’abandonner dès qu’ils constateront que, cette fois, son hold up électoral ne passera pas.

Si les opposants transforment Conakry en brasier social et politique, la communauté internationale (ONU, UE, USA etc.) va intervenir et actionner la CPI. Il ne faut rien attendre de l’UA et de la CEDEAO.

La mobilisation des citoyens guinéens sera la seule force capable de changer la donne. Les militaires ne pourront pas tuer tout le monde et finiront par se révolter, eux-mêmes. Cela s’est passé dans beaucoup de pays et, si la CPI menace de poursuites les auteurs des assassinats et les commanditaires, de nombreux soldats et policiers vont changer de fusil d’épaule.

Condé n’a pas l’avenir de son côté à 82 ans et tout le monde le sait .Sa démarche est  claudicante est un signe qui ne trompe pas. Certains de suiveurs vont y réfléchir à deux fois avant de basculer dans un génocide. Les opposants doivent relever le défi de la rue.