Les opposants à un troisième mandat du président guinéen Alpha Condé continuent leur mobilisation

Continuant son projet funeste et criminel d’imposer à la Guinée une tyrannie, Alpha Condé a organisé des élections législatives doublées d’un référendum le 22 mars, rejetées par l’opposition (qui avait boycotté le scrutin), l’union européenne, les USA et la France.
Il a choisi le 1 er avril pour annoncer des résultats scandaleux qui donnent à son parti plus des deux tiers du nombre des députés (79 sur 114).
Ce faux poisson d’avril d’un goût très douteux jeté en pâture au monde confronté à la pandémie du coronavirus et aux guinéens soumis à l’état d’urgence et au couvre-feu, est un énième pied de nez à son peuple et à la communauté internationale.
Le cynisme d’Alpha Condé n’a pas de limite, tout comme sa soif de pouvoir.
Il s’est attaché les services d’organes de presse totalement corrompus et identifiés comme tels depuis des décennies pour essayer de faire passer ses forfaitures.
Mais personne ne peut gommer la réalité des 2 500 000 faux électeurs répertoriés et portés à la connaissance du monde entier par l’organisation internationale de la francophonie (OIF) qui a logiquement décidé, ensuite, de se retirer du processus électoral guinéen.
Cet acte fondateur sera, demain, le socle du dossier d’accusation, avec les assassinats d’au moins 30 personnes (depuis le mois d’octobre 2019), contre le dictateur Alpha Condé.
On dirait que l’ex-opposant a perdu la raison, ou alors le grand âge (Alpha Condé a 82 ans) l’a déjà fait basculer dans le naufrage de la vieillesse.
Quoiqu’il en soit il sera convoqué par la CPI et/ou le tribunal de l’Histoire pour « crimes contre l’humanité ».
Maintenant qu’il a ses chiffres (les deux tiers des députés) il va changer la constitution ou plutôt le chiffon de papier qui en reste, pour imposer sa candidature à un troisième mandat.
Tous ces crimes pour cela ?
Hélas le pouvoir est une drogue qui annihile les capacités de discernement et l’esprit en général.
Alpha Condé ne laisse plus qu’une seule option à l’opposition à savoir la lutte sur le terrain, la rue et les quartiers.
Le monde est sous confinement du fait de la menace mortelle du coronavirus, mais il a encore les yeux grands ouverts.
Le putsch électoral, constitutionnel et criminel ne passera pas.
Le camouflage de la pandémie finira par fondre comme neige au soleil et le tyran finira comme finissent tous les tyrans. Et leurs complices !