Au moins 15 personnes sont décédées et plus de 500 autres blessées en Guinée équatoriale, hier dimanche 7 mars, après des explosions dans un camp militaire, à Bata, la capitale économique du pays. Elles ont été provoquées par un accident « dû à la négligence de l’unité en charge de garder les explosifs », selon le président Teodoro Obiang Nguema.
Ces explosions ont ravagé le camp militaire de Nkoa Ntoma de Bata et des quartiers environnants en Guinée équatoriale, a annoncé le président Teodoro Obiang Nguema. Quatre puissantes déflagrations ont rasé des bâtiments du camp, et plusieurs maisons aux alentours, selon RFI. Dans un communiqué lu à la télévision d’Etat TVGE, le président Théodore Obiang Nguéma a affirmé qu’il s’agit « d’un accident dû à la négligence de l’unité en charge de garder les explosifs, la dynamite et les munitions, dont les explosions ont provoqué la mort de 15 personnes et fait plus de 500 blessés ».
De nombreuses images de maisons détruites près du camp, de blessés dont des enfants, ont été diffusées sur la même chaîne.
Le vice-président en charge de la Défense et de la Sécurité, Teodoro Nguema Obiang Mangue, surnommé Teodorin, fils du président présenté comme son dauphin, a été montré sur la chaine publique, dans les décombres, entouré de ses gardes du corps.
Bata est la plus grande ville de ce pays riche en pétrole et gaz. Elle se situe sur la partie continentale du pays, alors que la capitale, Malabo, se trouve sur l’île de Bioko.
Agé de 78 ans, Teodoro Obiang, qui dirige le pays depuis 42 ans, détient le record de longévité au monde en tant que président encore vivant. Il est toutefois, régulièrement accusé d’atteintes aux Droits humains par des opposants et des organisations internationales.
