Le président Obiang Nguema a pris les rênes de son pays, la Guinée-Equatoriale en 1979.

Le  président Obiang Nguema Mbasogo a été réélu pour un sixième mandat de 7 ans.

Avec 94,9% des voix, le taux de participation étant de 98%.

Des chiffres annoncés le 26 novembre par la Commission électorale nationale.

Au pouvoir depuis 1979,Obiang bat le record de longévité en Afrique, même si d’autres présidents  au Cameroun , au Congo Brazzaville  et en Ouganda sont dans la même dynamique, en Afrique Centrale, atteignant 4 décennies au pouvoir (Biya), ou dépassant largement les 30 ans (Nguesso  : 38 ans cumulés),Museveni,36 ans.

Certes la performance du président équato-guinéen est remarquable mais n’est pas hors de portée.

Elle s’explique ,assurément par les réalisations spectaculaires ,en termes d’infrastructures et du développement du niveau de vie  ,de Obiang qui a transformé un pays ,naguère qualifié de « pays le plus pauvre d’Afrique »,en une vitrine qui fait la fierté de tous les habitants de l’Afrique centrale.

Parce qu’avant la découverte de la manne pétrolière ,il y avait d’autres pays de la sous-région qui avaient eu la même chance, sans l’utiliser à bon escient.

Obiang lui, a relevé le défi pour apporter prospérité et qualité de vie  à ses compatriotes.

Et naturellement ,l’immense majorité de ceux-ci lui apportent leurs suffrages ,à chaque élection.

Vu avec un prisme occidental, pour faire simple, on fustige le manque de démocratie ,l’impossibilité pour les opposants de s’exprimer et de s’organiser.

 

En oubliant les multiples tentatives de putsch déjoués et l’effort perpétuel engagé par l’Etat équato-guinéen pour garantir la souveraineté et la sécurité du pays.

La longévité au pouvoir de Obiang  est un succès politique doublé d’une victoire sur les nombreux prédateurs qui ciblent les richesses fabuleuses de ce pays  béni qui revient de loin.

Si quelqu’un ne prend pas en compte l’histoire spécifique de la Guinée-Equatoriale, il lui sera difficile de comprendre les actes posés par le président Obiang pour défendre la première des libertés : celle de vivre en paix ,dans la sécurité.

« Petit pays riche »,la Guinée -Equatoriale est très exposée et c’est pourquoi ses dirigeants doivent rester sur leurs gardes ,en permanence.

 

Y mener des réformes politiques exige vigilance et doigté, en évitant de tomber dans la précipitation que suggèrent les occidentaux qui sont certes dans leur logique.
Mais feignent d’ignorer leur passé colonial qui justifie les situations actuelles  qui constituent des casse-tête politique, en matière de gestion territoriale et sociétale.

La Guinée-Equatoriale  est une « entité territoriale d’une rare complexité » et le maintien de son unité,  à travers les âges ,est un « miracle ».

Il est impossible d’approfondir la question dans un article d’actualité dont l’objectif est  de faire comprendre les raisons d’un succès politique qui confirme un bail, longue durée,  entre un homme et son peuple.

Cela dit, rien n’est figé en Guinée-Equatoriale où une jeune génération ,bien formée ,grâce aux efforts de l’Etat depuis 1968 (indépendance du pays),fourbit ses armes ,pour demain ,assurer une relève, digne de ce nom pour continuer d’assurer la souveraineté nationale.