La campagne électorale pour les élections législatives fixées au 4 juin prochain, a commencé depuis samedi 13 mai, sur toute l’étendue du territoire, en Guinée-Bissau. Les vingt-deux partis, dont deux coalitions, en lice pour le renouvellement des 102 sièges de l’Assemblée nationale, dissoute depuis un an, ont jusqu’au 2 juin prochain, date de la clôture de la présente campagne, pour convaincre les électeurs.

Il y avait une bonne ambiance depuis samedi, à Bissau et dans les autres villes du pays, après le démarrage de la campagne électorale pour les élections législatives du 4 juin prochain. Des podiums roulants parcourent les différents quartiers. Les décibels partent des haut-parleurs des leaders de partis qui tentent de séduire les électeurs.

Ces élections législatives ont un grand enjeu, puisqu’elles permettront de renouveler les 102 membres de l’Assemblée nationale, dissoute il y a un an, en mai 2022, par le président Umaru Sissoco Embaló, à cause de « différends persistants et irréconciliables » entre l’Assemblée et le gouvernement.

Vingt-deux partis, dont deux coalitions de partis sont en lice pour ce prochain scrutin. Il y a naturellement l’ancien parti au pouvoir, le PAIGC, qui se lance dans la course avec une coalition appelée Terra Ranka (le pays démarre), qui regroupe quatre formations mineures.

Cette plateforme appelée Alliance Inclusive-PAI Terra Ranka ambitionne de remporter les prochaines élections, selon le vice-président du PAIGC, Geraldo Martins.

Mais le PAIGC fera face à des ténors de l’arène politique bissau-guinéenne comme le Parti de la rénovation sociale (PRS) et l’Alliance du Peuple Uni, du Premier ministre Nuno Gomes Nabiam, qui a démarré sa campagne à l’intérieur du pays, samedi, sur le thème de la sécurité et de la stabilité du pays.  

Le Mouvement pour l’Alternance démocratique (Madem) est également bien là et a lancé sa campagne sur le thème de l’unité nationale. 

Il y a aussi les novices comme Le parti travailliste guinéen (PTG) de Botché Candé, qui en est à son premier essai, mais qui compte bien tirer son épingle du jeu.

La semaine dernière, les partis politiques ont signé un code de conduite à Bissau, parrainé par les Nations Unies, dans lequel ils s’engagent, entre plusieurs points, à accepter les résultats des élections présentés par la Commission électorale nationale.