C’est très tard dans la nuit que le dictateur gambien a finalement fait une déclaration télévisée pour annoncer son départ du pouvoir : « je crois en l’importance du dialogue et en la capacité des africains de résoudre eux-mêmes les défis de la démocratie. C’est pourquoi j’ai décidé aujourd’hui de quitter la direction de cette grande nation ».
La médiation des chefs d’Etat guinéen Alpha Condé et mauritanien Mohamed Ould Aziz a donc été concluante. L’effusion de sang a été évitée. Il faut s’en féliciter. Mais les choses ne devraient pas en rester là car Yaya Jammeh a beaucoup de sang sur les mains. Il doit en répondre devant la justice.