Quinze dossiers de candidature à l’élection présidentielle gambienne, prévue le 4 décembre prochain, ont été rejetés par la Commission électorale indépendante (CEI). Six seulement ont été validés, dont celui du président sortant, Adama Barrow.
Six dossiers de candidature seulement ont été validés par la Commission. Il s’agit de ceux du président sortant, Adama Barrow du National People’s Party (NPP), d’Ousainou Darboe, du Parti démocratique unifié (UDP), de Mama Kandeh, du Congrès démocratique de la Gambie, Halifa Sall,de l’Organisation démocratique du peuple pour l’indépendance et le socialisme (PDOIS), du candidat Essa Mbaye Fall et, enfin, de la candidature d’Abdoulie Ebrima Jammeh, rapporte l’AFP.
Selon le porte-parole de la CEI, Makan Khan, « la plupart des dossiers (rejetés) ne remplissent pas les exigences constitutionnelles », à savoir le non-respect du parrainage par des électeurs.
L‘article 47 du Code électoral stipule, en effet,que chaque candidat doit soumettre une liste de parrainage d’au moins 200 électeurs inscrits dans chaque circonscription.
Parmi les dossiers qui n’ont pas été acceptés, huit ont été présentés par des candidats indépendants, toujours selon le porte-parole de la CEI.
Début de la campagne électorale ce 9 novembre
L’élection du 4 décembre prochain sera la première organisée en Gambie depuis le départ de Yahya Jammeh. Elle est considérée comme un test de la transition démocratique dans le pays.
Le président Barrow, 56 ans, a déclaré officiellement sa candidature à sa propre succession jeudi dernier, à quelques jours du démarrage officiel de la campagne électorale, ce 9 novembre.
Yahya Jammeh avait été défait en décembre 2016 par Adama Barrow, mais sembleconserver un soutien considérable dans le pays. Le NPP de Barrow avait, ainsi, formé une alliance électorale avec l’APRC de Jammeh en septembre. Un acte qui avait étédénoncé par les militants des droits humains. Yahya Jammeh avait, ensuite, rejeté cette alliance, indiquant qu’elle avait été faite à son insu. Certains de ses partisans avaient alorscréé un parti rival.