AC bat sa coulpe pour avoir laissé entendre que le dictateur gambien exilé en Guinée-Equatoriale allait s’ennuyer à mort. Que nenni car le fils de son hôte, l’homme à frasques Teodorin, vice-président du pays partage une passion avec Jammeh : l’amour des voitures de luxe.
C’est pourquoi Jammeh a tenu à amener sa collection avec lui et pour ce faire, le président Idriss Deby du Tchad s’est dévoué et a mis à disposition un avion cargo.
Mais le dictateur a dû laisser quelques bolides à Banjul, faute de place. C’est dire qu’il a une collection importante. Teodorin pourrait se sentir titiller lui qui vient de se faire saisir 11 voitures de luxe en Suisse après en avoir perdu 14 en France où la justice les avait confisquées avant de les vendre. Mais sur place il en a plusieurs dizaines. Lui et l’hôte de son père ont donc un sujet de conversation car côté culture, cela ne vole pas haut.
Vont-ils organiser une course automobile, genre « 24h du Mans » ? Ce serait une possibilité pour détendre l’atmosphère en Guinée-Equatoriale où, comme en Gambie, du temps de Yaya Jammeh, l’autoritarisme impose une chape de plomb. Ce qui n’est pas pour déplaire le bouffon sanguinaire de Kanilai.
Yaya Jammeh naguère dictateur à temps plein et « guérisseur du sida » en alternance va commencer une nouvelle carrière en tant que promoteur de courses automobiles. À moins qu’il ne veuille jouer les Lewis Hamilton lui-même.
Mais la CPI n’a pas encore dit son dernier mot.