Le candidat du Parti national pour le peuple (NPP), Adama Barrow, président sortant de la Gambie, s’est assuré un deuxième mandat à la tête du pays à l’issue du vote organisé samedi dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest. Largement en tête dans la quasi-totalité des quelque 50 circonscriptions (sur 53) dont la commission électorale avait communiqué les résultats dimanche en fin d’après-midi, le président se dirige donc vers une victoire assurée.
Dépassés, trois des adversaires du président sortant, et notamment son principal concurrent, Ousainu Darboe, du Parti démocratique uni (UDP), ont contesté les résultats des présidentielles. « A ce stade nous rejetons les résultats annoncés jusqu’à présent » par la commission électorale, a déclaré à la presse M. Darboe, au côté de deux autres des six candidats à l’élection.
Une position que plusieurs observateurs expliquent par un manque d’exercice démocratique dans le pays. En effet, Il s’agit de la première compétition présidentielle depuis la défaite du dirigeant de longue date Yahya Jammeh battu en 2016 par son adversaire d’alors Adama Barrow.
Selon des documents relatifs aux résultats de ces élections, le président Barrow a obtenu quasiment le double des voix de son concurrent directe. Des chiffres qui ne laisse aucun doute sur l’issue de ces élections pour lesquelles le président sortant partait déjà en favori.
À rappeler qu’un total de 962.000 électeurs répartis dans 1554 bureaux étaient appelés aux urnes dans les sept régions du pays. Six candidats dont le président sortant Adama Barrow étaient en lice pour l’élection présidentielle gambienne tenue samedi. Pour le moment, les résultats définitifs n’ont pas encore été communiqués. Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ali Momar Njie, continue dimanche à donner à compte-gouttes les résultats par circonscription électorale. Mais les dés sont jetés.