Le président désigné vainqueur de l’élection présidentielle en Gambie, dimanche dernier, a fait face à la presse, hier à Banjul. Adama Barrow a fait le point sur les priorités de son second mandat. Il a surtout promis une nouvelle constitution et une limitation des mandats présidentiels.
Adama Barrow a encore une fois fait salle comble, hier mardi, lors de son point de presse, deux jours après avoir été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle du 4 décembre dernier.
Elu pour la première fois en 2016, Barrow qui entame un second mandat de 5 ans à la tête de la Gambie en janvier prochain, a promis de poursuivre le projet de réforme de la Constitution en cours et surtout de limiter le nombre de mandats présidentiels.
« Je vous l’assure à vous, au monde entier et à tous les Gambiens, nous aurons une nouvelle Constitution et y seront inclus une limite de mandat et la majorité absolue », a déclaré le président gambien dans des propos rapportés par RFI.
Le président gambien est revenu sur son thème de campagne favori, le développement des infrastructures. « Comme je le disais avant l’élection, je continuerai à développer les infrastructures. Comme je le disais : pas d’infrastructures, pas de développement », a-t-il martelé
Répondant à des interpellations sur la contestation des résultats de trois des 6 candidats à cette élection présidentielle, Barrow se veut rassembleur et s’en tient à la décision de la Commission électorale. « Dans ces élections, je ne pense pas qu’il y ait un perdant. Nous sommes tous des gagnants. Parce que c’est la Gambie qui est importante. Nous ferons tout ce qui est possible pour rassembler les gens, pour être sûr de développer ce pays », a-t-il dit.
Son principal opposant, Oussainou Darboe, et deux autres candidats, ont contesté, dimanche, les résultats de la Commission électorale indépendante. Ils ont déclaré être en train d’étudier un possible recours devant la justice gambienne.