Le peuple gabonais est mûr. Il a choisi de renouveler sa confiance à l’homme de la vraie rupture contre les caciques des temps révolus. Lorsque l’Etat était un gâteau à partager et les finances publiques une cagnotte à dilapider.
Le septuagénaire Jean Ping et ses soutiens aussi tardifs qu’intéressés n’ont rien compris à l’évolution de la société gabonaise où l’immense majorité est composée de jeunes bien informés et soucieux de faire émanciper leur patrie.
Ils ont parfaitement compris que Ping est un homme du passé dont le passif ne passe pas. Les intérêts cachés qu’il représente ne sont ni avouables ni défendables. Son attitude irrespectueuse vis à vis de la légalité républicaine renseigne beaucoup sur l’individu qu’il est. Il a surfé sur les difficultés économiques conjoncturelles de l’économie gabonaise pour attirer à lui beaucoup de personnes touchées par la crise. Son score reflète aussi les trucages réalisés par ses hackers de service dont le cerveau Mamadi Diané a été démasqué. Malgré tout il n’a pas pu faire basculer la majorité.
Oui la lutte a été serrée car le contexte est lourd. Mais le bilan du président Ali Bongo est incontestablement positif. Ses projets d’avenir sont crédibles et porteurs d’espoir pour la jeunesse.
Son septennat a été celui de tous les défis pour rompre avec des pratiques politiques néfastes et engager le Gabon sur le chemin de l’émergence.
Maintenant il va s’atteler à enraciner l’espoir dans le réel. Sa démarche va être plus infléchie vers le social et les domaines de l’éducation et de la formation.
Quant à Jean Ping et ses soutiens, ils doivent respecter le choix démocratique des Gabonais et demander à leurs partisans de savoir raison garder. La conscience républicaine doit guider leurs pas. Le président Ali Bongo est le président de tous les Gabonais.
La paix et la stabilité du Gabon sont un bien précieux pour tous les dignes fils de ce pays. Ils ont l’obligation patriotique de les défendre et donc de refuser d’installer la chienlit.
Les forces de sécurité feront leur travail pour que la loi s’impose à tous. La légalité va prévaloir et tout le monde en est convaincu. Le Gabon est un havre de paix et il vient de démontrer une fois encore que son expérience démocratique est solide. Tous les observateurs nationaux et internationaux ont reconnu que le scrutin s’est bien passé, dans le calme et la sérénité. Les insuffisances notées sont compréhensibles et le gouvernement va essayer d’y apporter des correctifs.
Le plus important est qu’aucune volonté de manipulation n’a été identifiée du côté du pouvoir. C’est l’opposition qui a été prise la main dans le sac. Aujourd’hui c’est le voleur qui crie au voleur. Le ridicule ne tue pas.