Le farouche opposant du président Ali Bongo ,Jean Ping a décidé de boycotter la présidentielle du 26 août prochain.
Il affirme ne pas vouloir cautionner une « forfaiture », « une élection pipée d’avance ».
En cohérence -avec son choix politique, il ne votera pas le 26 août.
Il ne soutiendra aucun candidat,même pas ceux qui avaient mouillé le maillot pour lui ,il y a 7 ans ,lorsqu’il a failli renverser l’héritier d’Omar Bongo.
À l’évidence cette dernière présidentielle lui est restée à la gorge ,si l’on peut dire et le rend toujours amer.
Depuis ,il est convaincu qu’il ne peut gagner démocratiquement dans un pays où la compétition électorale n’est pas transparente .
Il jette donc l’éponge et semble tirer un trait sur sa carrière politique et ses ambitions de s’assoir sur le fauteuil présidentiel qui est « la chasse gardée de la famille Bongo ».
Ali Bongo qui a succédé à son père Omar ,n’a aucune intention de s’effacer ,même diminué, victime d’un AVC, depuis quelques années.
Tout laisse croire qu’il va rempiler,
faute de concurrence sérieuse de la part d’opposants divisés.
Barro Chambrier fait figure de rival numéro un ,mais ne pourra bénéficier d’un « front commun de l’opposition ».
En Afrique, l’émiettement des formations d’opposition,favorise la mainmise sur le pouvoir de « dynasties familiales »,notamment en Afrique centrale, où l’alternance démocratique n’est presque jamais au rendez-vous.
La succession de Kabila par Félix Tshisekedi ,étant une exception bizarre ,au vu des péripéties électorales qui ont éliminé Martin Fayulu ,en 2018.
Jean Ping non partant, un boulevard s’ouvre pour l’héritier Bongo.