Radio France Internationale(RFI) affirme que le rapport de l’organisation internationale de la francophonie(OIF) sur les élections présidentielles gabonaises fait état de « doutes » sur les résultats. Comme, l’union africaine(UA) et l’union européenne(UE) ! Mais pourquoi avoir attendu si longtemps pour faire « fuiter » l’information ?
Cela ne favorise ni la paix sociale au Gabon ni l’impératif de réconciliation nationale. Jean Ping va se radicaliser davantage mais ne peut plus changer la donne. Heureusement que le rapport met aussi l’accent sur le manque de formation des organisateurs du scrutin.
C’est sur ce point qu’il faut insister pour éviter, demain, les mêmes problèmes qui pourraient mettre le feu aux poudres. Les observateurs de l’OIF avaient l’obligation professionnelle et morale de publier leur rapport en temps et en heure. Attendre presque un an pour se joindre aux concerts des doutes est irresponsable.
Le seul objectif qui vaille maintenant est de réconcilier les citoyens et d’organiser des élections législatives transparentes. Soit dit en passant, le dialogue organisé par le président Ali Bongo est décevant. Ne pas proposer une limitation des mandats est un manque de perspicacité politique.
Le temps des présidences à vie est révolu. Les gabonais sont matures et n’accepteront plus cela. Le moment est donc venu de remettre les pendules à l’heure et de bâtir un système fiable qui garantit l’expression libre des citoyens. Le passé douloureux doit accoucher d’un avenir de liberté et de paix sociale.