AFRIQUE CONFIDENTIELLE EST EN MESURE D’ANNONCER QUE LE PRESIDENT ALI BONGO DEVANCE JEAN PING DANS LE DECOMPTE QUI SE POURSUIT.
Entre déni de réalité et délire onirique, Jean Ping s’est lancé dans une fuite en avant névrotique : « je suis l’élu » affirme t- il contre toute évidence d’une élection dont les résultats sont entrain d’être rassemblés. Ensuite, en proie au doute, il ajoute : « au moment où je m’exprime devant vous les tendances générales nous donnent vainqueurs ».
En quelques minutes, il a réussi à tenir un discours douteux voire tortueux. S’il est « l’élu », à quoi bon parler de « tendances générales » ? Qui a donné les chiffres sur lesquels il s’appuie ? Ses militants qui ont « eu des copies des procès-verbaux » ?
Mais il sait bien que les procès verbaux ne sont pas des décrets divins. Ils doivent être vérifiés, compilés, validés pour aboutir à des résultats certifiés que seuls la commission électorale autonome nationale permanente et le ministère de l’intérieur ont l’autorité juridique d’annoncer. Ensuite il appartiendra à la cour constitutionnelle et à elle seule de les valider ou non et de déclarer le vainqueur de l’élection présidentielle.
C’est pourquoi, le président Ali Bongo s’est contenté de faire remarquer : « nous sommes des légalistes et nous sommes républicains donc nous attendons sereinement que la CENAP annonce les résultats de l’élection ».
Cette attitude, celle d’un citoyen respectueux de la légalité républicaine est aussi celle qu’on attend d’un homme d’Etat.
Jean Ping, lui, outre le fait d’être en proie à des démons personnels; il a des gages à donner à des sponsors et/ou commanditaires. Pour que demain il puisse se justifier et crier à la fraude. Le vrai charlatan c’est bien lui qui cherche à instiller le doute dans les esprits pour provoquer des dérives lorsque les vrais résultats seront annoncés et que ses fantasmes seront dissipés.
S’il est vraiment sûr de lui; il n’a pas besoin de créer le « buzz » et de se proclamer « l’élu des tendances générales » des seuls procès-verbaux en possession de ses partisans.
On peut comprendre la peur panique qui saisit Ping du fait des engagements qu’il a pris. Il joue donc son va-tout et essaie de prendre les devants.
C’est peine perdue car le président Ali Bongo en a vu d’autres et a toutes les raisons de garder sa sérénité.
CAR AU MOMENT OU NOUS ECRIVONS CES LIGNES IL DEVANCE PING DE PLUS DE DIX POINTS : 37% CONTRE 23%.
Des résultats sont encore en cours de compilation et pourraient modifier jusqu’à un certain point les rapports de force. MAIS EN AUCUN CAS LES INVERSER.
DANS CETTE ELECTION A UN TOUR LE PRESIDENT ALI BONGO A DONC TOUTES LES CHANCES DE SUCCEDER A LUI-MÊME. DANS QUELQUES HEURES LA CENAP ET LE MINISTERE DE L’INTERIEUR VONT ANNONCER LES CHIFFRES OFFICIELS VERIFIES ET VERIFIABLES.