Enfin un tribunal français condamne un journaliste blanc pour diffamation contre un chef d’Etat africain. C’est ce qui vient d’arriver au mercenaire de la plume Pierre Péan qui, dans un livre scandaleux « Nouvelles Affaires Africaines » avait dit toutes sortes de mensonges sur le président gabonais.
Mais si le délit est bien reconnu et sanctionné par le tribunal, la peine est particulièrement légère : 1000 euros d’amende. Autant dire un encouragement à continuer sa sale besogne de trainer dans la boue des officiels noirs. À l’évidence, la note aurait été beaucoup plus salée si un président européen ou blanc était concerné.
La Fontaine l’affirme : « selon que vous êtes puissant ou misérable ; les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ». En vérité c’est selon que vous êtes blanc ou noir que les jugements de cour se déclinent dans ce genre d’affaire. Le racisme a la peau dure. Il faut le reconnaître et continuer à le dénoncer.
Il n’est pas question de défendre le président Ali Bongo qui est assez grand pour le faire pour lui-même. Mais de combattre le cancer du racisme plus envahissant que jamais. La traque des biens mal acquis est l’exemple type de racisme hideux doublé d’une lâcheté sans nom : Pourquoi cibler les officiels noirs et non les arabes, les chinois ou les russes ? Seule la peau noire associée à la faiblesse des Etats africains est ciblée.
Comme quoi l’Afrique doit se battre pour être puissante et imposer le respect. La Chine et les arabes riches l’ont fait. Les Indiens sont sur la bonne voie déjà tracée depuis longtemps par les japonais.