L’UNION AFRICAINE(UA) a choisi la voie de la légalité, du droit et du respect des Institutions gabonaises pour toute résolution de la crise née du contentieux électoral.

Elle a demandé, part la voix de son président en exercice Idriss Deby Itno, chef de l’Etat du Tchad, à l’opposition et au pouvoir de « privilégier le dialogue et la concertation dans le strict respect des procédures légales et constitutionnelles».

Il a proposé la médiation de l’U.A et conseillé aux candidats de recourir aux instruments pertinents de l’UA pour trouver une solution à la crise post-électorale.

Cette position de l’organisation panafricaine est frappée du coin du bon sens. Elle souligne la maturité de l’UA qui a le prestige et jouit du respect nécessaire pour rassurer les protagonistes.

L’Afrique a les moyens de résoudre ses propres crises politiques. Elle n’a pas besoin de tutelle d’où qu’elle vienne.

C’est un nouveau désaveu infligé à Jean Ping, ancien président de la commission de l’UA qui, jusqu’ici n’avait sollicité que les pays occidentaux. Son attitude trahit le peu de considération qu’il accorde à l’organisation panafricaine qu’il a pourtant eu l’honneur de diriger.

L’UA a pris ses responsabilités et entend assumer parfaitement son rôle.

Européens et autres doivent s’occuper de leurs propres affaires et laisser tranquille notre continent. Nous n’avons pas besoin de leurs conseils encore moins de leur paternalisme.

Le Gabon a ses lois et ses procédures. Elles doivent être respectées. On ne change pas les règles et les lois voire les Institutions pour faire plaisir à certains ou se courber aux injonctions d’autres.

CE TEMPS EST REVOLU.

L’UA vient de frapper un grand coup pour mettre en exergue sa légitimité et sa crédibilité. Tous les acteurs politiques gabonais ont intérêt à entendre la voix de la raison, celle de la paix et du dialogue prometteur.