Les USA, le Maroc et l’Union Africaine ont pris acte de la décision de la Cour Constitutionnelle confirmant la réélection d’ALI BONGO.

La France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault a fait remarquer que tous « les doutes ne sont pas levés » mais demande à l’opposition de « récuser l’action violente » et au gouvernement de « prendre des initiatives pour restaurer la confiance des Gabonais en leurs institutions ».

Les pays qui ont pris acte insistent aussi sur la nécessité de nouer le dialogue avec les opposants et d’agir en toutes circonstances pour sauvegarder la paix sociale.

Pour le président Idriss Déby, président en exercice de l’U.A « le président réélu a créé les conditions nécessaires et propices au dialogue politique regroupant tous les fils du Gabon, gage de paix et stabilité ». Aussi il(le président Déby) « exhorte l’opposition politique à plus de responsabilités ».

À l’évidence la communauté internationale, à travers ces pays majeurs, convie les Gabonais au dialogue et à la concertation. Elle leur demande de tourner le dos à la violence.

C’est assurément un message de retrouvailles et de dialogue inclusif et sincère. Il se trouve que c’est exactement ce que souhaite le président Ali Bongo qui l’a déclaré publiquement dans un discours à la nation dès l’annonce officielle de sa victoire.

La balle est donc dans le camp de l’opposition qui, il est vrai, a besoin de digérer sa défaite avant de retrouver ses esprits et de venir s’asseoir à la table de négociation.

Il faut donc laisser du temps au temps. Mais il y a urgence pour cicatriser les blessures et remettre le Gabon au travail dans la sérénité.