Le président Ali Bongo a porté son choix sur la personne du ministre des Affaires étrangères, Emmannuel Issoze Ngondet pour diriger le premier gouvernement de son nouveau septennat.

Mr Ngondet a pour mission de former « un gouvernement d’ouverture ». D’ici dimanche, il devrait rendre sa copie au chef de l’Etat. La tâche n’est pas facile car si beaucoup d’opposants ont déjà rallié et/ou sont disponibles, les partisans de Jean Ping semblent camper sur une position de refus.

Vont-ils se laisser amadouer ? Tout dépend des postes ministériels qui leur seront proposés et de la capacité du nouveau premier ministre de les convaincre.

La sincérité et la volonté réelle de rupture peuvent faire pencher la balance.

Si jamais des réticences persistent; il serait lucide de laisser la porte ouverte même après la formation du gouvernement. D’autres postes importants pourraient être proposés, postes existants ou à créer.

L’apaisement est un impératif et une condition sine qua none pour entamer un nouveau chapitre dans la vie nationale gabonaise.