Les présidents du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso et du Sénégal, Macky Sall vont se rendre à Libreville jeudi pour jouer les médiateurs dans le conflit post-électoral qui perdure au Gabon. Ils sont en mission pour l’Union Africaine(UA) et ont l’autorité et le prestige nécessaires pour se faire accepter et du pouvoir et des opposants. Sassou Nguesso cumule plus de trente ans à la tête de son pays et Macky Sall incarne la « nouvelle démocratie africaine ».

Expérience, jeunesse, lucidité et maturité vont ainsi se combiner, si on peut dire, pour réconcilier des protagonistes que tout unit, un même peuple et l’amour de la patrie.

Les passions électorales sont compréhensibles mais, à la fin c’est la voix de la raison qui doit prévaloir. Ceux qui attisent le feu des contentieux et qui continuent à affirmer tout et son contraire n’aiment ni le Gabon, ni les Gabonais. Il faut les marginaliser et éviter de donner une trop grande importance à leurs déclarations et/ou supputations.

C’est le cas avec les observateurs de l’Union Européenne (UE) qui, depuis le début font feu de tout bois pour semer la discorde. On dirait qu’ils ont un agenda caché.

Le Gabon n’a pas d’ordre à recevoir de l’Union Européenne, encore moins de ses observateurs. Leur parole n’est pas plus importante que celle de l’UNION AFRICAINE. Au contraire !

La souveraineté de l’Afrique est une réalité qui crève les yeux. Le temps de la colonisation est à jamais révolue.

L’initiative de l’UA est à saluer. Elle va décanter la situation et permettre à Jean Ping de sortir du piège où il s’est enfermé tout seul. Il sait bien qu’il a perdu les élections. De justesse mais de manière claire, malgré toutes les tricheries qu’il a orchestrées.