Les putschistes gabonais sont lucides : Ali  Bongo est un homme très diminué qui  ne peut supporter une longue détention.

Alors, ils ont décidé de le libérer et ,certainement de le pousser à l’exil.

Le Maroc serait une destination idéale pour lui, au vu des relations fraternelles et anciennes qui lient les deux Etats et les deux peuples.

D’ailleurs le Royaume chérifien s’est réjoui de la mesure et l’a fait savoir publiquement.

 

En vérité ,depuis son AVC subi en 2018,à Riyad, Bongo fils n’avait plus les moyens physiques d’exercer ses charges de chef d’Etat.

Il était manipulé par son entourage ,dans des circonstances choquantes qui révoltaient le peuple.

Des guerres de clans empoisonnaient le Palais du bord de mer et tout le monde jouait le jeu de la complicité et/ou de la lâcheté.

Il est vrai qu’une première tentative de putsch, avait été initiée et avait échoué.

Mais, cette fois-ci, le Général Brice Oligui Nguema s’y est pris avec rigueur et un timing parfait ,coïncidant avec la proclamation des résultats truqués d’un scrutin présidentiel qui était une mascarade.

Le dernier scrutin de 2016,l’était aussi, mais Ali jouissait alors de toutes ses facultés et avait pu réduire Jean Ping au silence.

Depuis, l’AVC de Ryad a changé la donne et sonné le glas de la dynastie Bongo.

En tout cas pour le moment !

Reste à savoir quelle sera la durée de la transition et quelle est l’intention réelle des putschistes.

Ces putschistes si accommodants  ,semblent « trop gentils ».

Il faudra continuer à  les juger à leurs actes !