Contrairement à ce que soutient la Présidence gabonaise, Ali Bongo est bien à Londres, pour des consultations médicales.
Il est vrai qu’il possède un pied à terre dans la capitale anglaise, mais son séjour est lié à son état de santé « problématique » depuis son AVC, en Arabie Saoudite.
Une « équipe » bien organisée a la mainmise sur la présidence gabonaise et manipule l’opinion publique, en affirmant que Ali Bongo se « porte bien et continue sa rééducation ».
La vérité est que l’AVC a laissé des séquelles visibles et, sans doutes plus profondes encore. Les Gabonais seront édifiés lorsqu’il s’agira de mener campagne, de tenir la distance et de soutenir le rythme.
Élu pour un mandat de 7 ans en 2016, Ali Bongo a encore du temps devant lui pour se préparer à l’épreuve, car il n’y a pas de limitation de mandats au Gabon.
Mais le scrutin de 2016 a été une véritable « bataille de tranchées » remportée, sur le fil, par Bongo Jr.
Plusieurs morts ont été comptabilisés et les résultats sont toujours contestés. Ali Bongo, à l’époque, était en pleine possession de ses moyens. Ce n’est plus le cas et la gestion du pays, par procuration, ne pourra résister à l’épreuve d’une campagne électorale.
Si l’opposition s’unit et affiche une fermeté sans faille.